06 Août L’insatisfaction chronique (2)
Ce sentiment qu’il manque toujours quelque chose…
Etes-vous une ou un insatisfait(e) chronique ? Pour le savoir, rendez-vous sur le blog précédent : ici
Parmi les insatisfait(e)s chroniques se trouvent ceux et celles qui ont toujours l’impression que quelque chose manque à leur bonheur, qui ont du mal à être heureux ou heureuse au présent, et qui, malgré leurs réussites, en veulent toujours plus, passant incessamment d’un défi à l’autre…
Si vous avez du mal à accepter d’être complimenté(e) ou admiré(e), si vous vous interdisez de vous nourrir des retours positifs d’autrui, si vous minimisez sans cesse vos réussites et pensez au fond de vous que ce manque ne pourra être comblé que si vous réalisez quelque chose d’une envergure vertigineuse et spectaculaire et si votre confiance en vous est en dents de scie, vous faites sans doute partie de cette catégorie.
Laurie Ashner et Mitch Meyerson, dans When is Enough, Enough. What you can do if you never feel satisfied (1997) expliquent que les racines de ces comportements se trouvent généralement dans le passé, l’enfance, surtout lorsque l’on a façonné notre personnalité et nos comportements non pas sur la base de qui l’on est vraiment mais de ce que nous croyions que les autres attendaient de nous, nos parents en particulier. Un rouage, expliquent-ils, dans notre capacité à demander de la reconnaissance ou à l’accepter qui, faute d’avoir été huilé, accroche et grince, quelque soit notre niveau de productivité et d’efficacité.
Pour Ashner et Meyerson, les personnes qui pensent toujours qu’il manque quelque chose nient leur moi profond en :
- Cachant qu’elles sont parfois blessées
- Affirmant que tout va bien même si cela n’est pas vrai
- Ne demandant pas d’aide même lorsqu’elles en ont besoin
- Tendant à sauver les apparences plutôt que leur bien-être
- Pensant que si leur véritable personnalité était révélée, elles seraient rejetées
De fait, ces personnes passent leur temps à essayer de se prouver quelque chose plutôt que d’être elles-mêmes et confondent leurs désirs avec leurs besoins.
Ashner et Meyerson offrent plusieurs pistes pour enclencher le changement :
1. S’interroger sur les questions suivantes :
- Qui suis-je sans ces réussites et ces réalisations ?
- Dans quelle mesure suis-je connecté(e) à mes émotions ?
- De quoi ai-je besoin dans ma vie professionnelle ? Dans mes relations avec les autres ?
2. Porter une attention particulière à certains points de vigilance :
- Mes besoins et mes émotions
- Reconstruire mon véritable moi
- Me connecter aux autres
- Avoir de l’empathie envers moi-même
3. Travailler sur ses croyances et explorer :
- La façon dont je pourrais prendre du plaisir à être comme les autres plutôt qu’à devoir être meilleur(e)
- La façon dont je pourrais considérer mes émotions et sentiments comme des forces plutôt que des faiblesses
L’insatisfaction chronique peut se travailler en coaching et fait partie des accompagnements que je propose. Ensemble nous travaillerons sur l’amélioration de la connaissance de soi, sur vos croyances et sur vos objectifs de changement. Pour bénéficier d’une séance de coaching offerte et sans obligation d’achat, déposez votre demande ici.
Source : ce post est basé sur When is Enough, Enough. What you can do if you never feel satisfied, de Laurie Ashner et Mitch Meyerson; publié en 1997 aux éditions Element Books. Lien.
Photo: Lovely Shots sur Unplash